Mise
en scène : Michel BOY
Décor
: Jean-Marc
SCANREIGH
Composition
originale
: Nicolas
PEIGNEY
Administration/Régie
générale
: Brigitte
ANTAGNAC
Avec
Michel BOY et Nicolas PEIGNEY (Piano)
"J'ai voulu
transformer mes fils en héros de roman. C'est le seul cadeau que je
pouvais leur faire... Je leur ai offert un livre qu'ils ne peuvent pas
lire." Jean Louis
Fournier
Dimanche
16 Octobre 2011 -17h00
Lundi 17 Octobre 2011 -19h30
Mardi 18 Octobre 2011 -19h30 Mercredi
19 Octobre 2011 -19h30 A la Maison
du Théâtre et de la Poésie-Nîmes (30)
Tarif normal
: 12 €
Passeport
Culturel Étudiant : 5 €
Michel Boy Une très grande envie de porter
ce texte...
Je souhaite dire, “ jouer “ ce texte “ Où on va, Papa ? “.
J’ai
une très grande envie de porter ce texte, envie de transmettre ce récit
livré avec cette dérision qui, comme celle de Desproges, m’a toujours
profondément ravi et ému. Toutes les écritures ne sont pas à faire
entendre, celle-ci: oui.
“Pour
la première fois dans son oeuvre, Jean-Louis Fournier parle de ses
garçons, pour ses garçons. Parce que le temps presse et qu'il faut dire
autrement. Dire autrement la question du handicap, sans l'air contrit
ou la condescendance. Comme il l'a fait en 1999 en évoquant son père,
Jean-Louis Fournier conserve, pour ce nouveau roman, l'équilibre
maîtrisé entre le drôle et la désespérance”.
J’ai
été touché par ce livre, touché par ces enfants que je regarde,
désormais, différemment. J’ai été séduit par la vivacité, la force,
l’efficacité et l’humour que Jean-Louis Fournier donne à son “roman”.
J’ai envie comme metteur en scène et acteur de me “donner” à ce récit.
Je suis persuadé de son impact sur le public. Persuadé que le public
passera, comme moi, du rire aux larmes. Je veux respecter, défendre le
propos de Jean-Louis Fournier en conservant la force, parfois
incomprise, de la dérision.
Cet A propos de “ Mouchons nos morveux “ résume mon
sentiment :
“
Et qu'est ce que cela fait du bien de retrouver ... cet humour grinçant
et noir mais rempli tellement de tendresse. Souvenez-vous du regard de
Pierre Desproges, un si doux regard, cette tendresse non feinte...“
Michel Boy
Jean-Marc
Scanreigh
peint,
dessine, grave et édite des livres d'artiste, ce qui lui permet de
faire d'heureuses rencontres avec des auteurs ou des hommes de théâtre.
Son art, né de la matrice abstraite des années 70 a
fini par dégager
non sans violence l'implicite figuratif qu'il contenait, notamment par
des collages et l'usage du bois de récupération. Ses compositions
mélangent les registres du disloqué/recomposé avec ceux du burlesque et
de l'inquiétude.
Né
en 1977, Nicolas Peigney découvre le piano vers l'âge de quinze ans;
immédiatement passionné par l'instrument et l'écriture musicale, il
travaille seul , déchiffre et commence à composer.
S'il
bénéficie un peu plus tard (à la Schola Cantorum pour la technique du
Contrepoint et de l'Harmonie avec M. Marconi), il reste profondément
autodidacte, revendiquant la diversité d'un univers musical qui se
nourrit sans cesse d'influences; de grands compositeurs comme
Chostakovitch, Ravel, Satie, Gershwin, Poulenc ou encore Philip Glass.
Compositeur, pianiste concertiste de ses créations,
il est également
organiste (titulaire de l'orgue de Gacé dans l'Orne) et donne depuis
une dizaine d'années de nombreux concerts et récitals de ses
compositions.
Il a déjà composé pour la compagnie Théâtre 7 pour "Sermons
Joyeux" de Jean
Pierre Siméon qui a été créé au Festival d'Avignon en juillet 2005 et
joué de nombreuses fois depuis, ainsi que pour "l'Humanité
disparaîtra bon débarras" d'Yves
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